Mon expérience en orchestres :
J’ai commencé le violon à l’âge de 5 ans au conservatoire de Brive. Mes premiers pas se sont faits dans l’orchestre Pizzicato, un ensemble destiné aux jeunes débutants. C’était une première expérience d’orchestre qui m’a permis de découvrir la pratique collective de la musique, d’apprendre à écouter les autres et à jouer en rythme avec un groupe. En parallèle, j’apprenais les bases techniques du violon : la posture, le travail de l’archet, la justesse, et les premières positions.
À 7 ans, j’ai intégré l’orchestre Allegretto, qui regroupe des élèves un peu plus avancés techniquement. Ce passage marquait une étape importante : j’étais désormais capable de jouer des pièces plus complexes, avec un meilleur contrôle de mon instrument. J’ai commencé à explorer davantage les nuances, les articulations et le jeu en ensemble avec des œuvres plus longues et variées. Ces années ont renforcé mon oreille musicale et ma capacité à m’intégrer dans un orchestre plus exigeant.
À 12 ans, j’ai rejoint l’orchestre symphonique du conservatoire, réservé aux élèves les plus avancés. L’exigence musicale y est bien plus élevée : il faut maîtriser les démanchés, le vibrato, les doubles cordes et parfois les techniques avancées comme les harmoniques ou les traits rapides. Participer à cet ensemble m’a permis de jouer un répertoire classique plus ambitieux, aux côtés d’instrumentistes de tous âges.
Cela m’a également appris la rigueur, la concentration et le travail en profondeur des œuvres. Cela m'a permis de jouer au 3 provinces devant 3000 personnes
Aujourd’hui, je suis soliste au sein de cet orchestre symphonique, ce qui représente une grande fierté et une responsabilité. Ce rôle m’amène à interpréter des passages en solo, à guider parfois les autres pupitres, et à travailler en étroite collaboration avec le chef d’orchestre. En parallèle, je continue à m’impliquer auprès de l’orchestre Allegretto, en apportant mon aide aux plus jeunes, comme d’autres l’ont fait pour moi à mes débuts. Cela me permet de transmettre ma passion, de partager mon expérience, et de rester connecté aux différentes étapes de l’apprentissage musical.
Mon expérience en groupes :
La pratique en groupe occupe une place essentielle dans mon parcours musical. Depuis mes premières années en orchestre, j’ai toujours trouvé dans le jeu collectif une source d’inspiration, d’échange et de progression. Être entouré d’autres musiciens m’a appris à écouter activement, à adapter mon jeu, à trouver ma place dans un équilibre d’ensemble. Que ce soit en orchestre classique, en atelier pop/rock ou en musique traditionnelle, j’ai développé un véritable plaisir à créer à plusieurs, à construire une interprétation commune, à ressentir l’énergie d’un groupe qui respire ensemble.
Chaque formation dans laquelle j’ai joué m’a apporté quelque chose de différent : la rigueur et la précision de l’orchestre symphonique, la spontanéité et la liberté rythmique de la musique irlandaise, ou encore l’inventivité des arrangements en groupe de variété. J’accorde beaucoup d’importance à la dimension humaine de la musique d’ensemble : l’écoute mutuelle, la solidarité dans le travail, la dynamique collective.
Jouer en groupe, c’est aussi savoir se mettre au service de la musique tout en affirmant sa personnalité artistique. Ces expériences m’ont permis de m’épanouir musicalement, mais aussi personnellement, en développant ma confiance, ma créativité et ma capacité à m’adapter à des univers très variés.
Mes projets personnels :
En parallèle de ma formation au conservatoire, je mène également plusieurs projets personnels qui me permettent d’explorer pleinement ma sensibilité musicale et de développer ma propre identité artistique. Avec La Voix de l’Ombre, j’ai cofondé le duo Mélodies Complices, un projet qui mêle écriture, composition et interprétation dans un univers intime et expressif.
À ce jour, j’ai sorti sept albums ainsi que trois EPs et singles, ces créations m’ont permis de toucher un public plus large et de faire entendre mon violon au-delà des cadres institutionnels. Avec jusqu'à ce jours, 4 collaborations.
J’ai eu l’occasion de présenter mes morceaux à la radio RGB à trois reprises, et de participer à l’émission "La Croche Corrézienne", initiée par Fabien Momboisse et Raphaël Mauraine, une expérience enrichissante qui m’a permis de partager mon parcours et ma musique dans un cadre semi-professionnel.
Ces projets me tiennent particulièrement à cœur, car ils sont à la fois un espace de liberté artistique et un terrain d’expérimentation, dans lequel je peux fusionner différentes influences, affirmer mon style et continuer à grandir en tant que musicien.
La rencontre entre Louise et Samuel ne s’est pas limitée à une simple collaboration musicale. Très vite, une véritable complicité s’est installée, nourrie par leurs différences et leurs complémentarités. Louise apporte la fraîcheur, l’émotion brute et l’instinct de sa voix encore jeune mais déjà singulière, tandis que Samuel, fort de ses années d’expérience scénique et de son univers atypique de violoniste, insuffle une richesse musicale et une maturité artistique précieuse.
Le duo Mélodies Complices, c’est aussi des chiffres qui témoignent de l’enthousiasme du public : plus de 30 000 écoutes sur YouTube, près de 2 500 écoutes sur leur titre Le Festin sur Spotify, et environ 500 auditeurs mensuels qui suivent fidèlement leurs créations. Leur point culminant sur scène, à ce jour, reste un concert à Brive devant 400 spectateurs, un moment intense qui a marqué un véritable tournant dans leur parcours.